Les animaux sont élevés pour produire différents types de denrées. Il peut s’agir de denrée alimentaire (la viande, les œufs, la laine, etc.) ou matérielle (la laine ou le cuir). Pour obtenir des produits de meilleure qualité et garantir la protection des animaux élevés, plusieurs textes de loi ont été adoptés. Notre article passe en revue les principales informations à savoir sur les normes à respecter en matière d’élevage.
Les critères de bien-être animal
L’une des normes les plus importantes à respecter est celle liée au bien-être des animaux. Elle implique notamment que les installations d’alimentation et d’abreuvement soient conçues de sorte à limiter les risques de contamination de la nourriture ou de l’eau. Les matériaux utilisés dans les bâtiments ne doivent pas également nuire aux animaux. Afin de vous assurer de respecter cette norme, privilégiez les sites comme www.agripieces88.com pour avoir des outils de qualité.
Notez que cette réglementation implique aussi de nettoyer, de désinfecter et de désinsectiser autant que nécessaire les bâtiments d’élevage. De même, la température, la circulation de l’air, la concentration de gaz, le taux de poussière et l’humidité doivent être maintenus dans les limites qui ne nuisent pas aux animaux gardés. Ces derniers doivent également avoir à disposition des dispositifs de protection, ainsi qu’une alimentation saine, adaptée à leur âge et leur espèce.
Ils ne doivent pas être en permanence dans l’obscurité ou être exposés sans interruption à la lumière artificielle. Le personnel au contact des animaux doit être suffisamment nombreux et avoir les compétences nécessaires. En tant qu’éleveur, vous devez aussi vous rendre dans l’enclos des animaux au moins une fois par jour ou à intervalles réguliers pour vous assurer qu’ils sont en bon état. Lorsqu’un animal est blessé, vous êtes tenus de réaliser les premiers soins et de contacter un vétérinaire si nécessaire.
Les réglementations de traçabilité sanitaire dans la filière d’élevage
Cette réglementation facilite le suivi sanitaire des troupeaux et l’éradication des maladies animales contagieuses. Elle permet aussi de s’assurer de la sécurité des populations, du respect de l’environnement, de surveiller les pratiques commerciales, les mouvements, ainsi que le trafic. Elle est imposée aux ateliers de poules pondeuses et aux détenteurs d’animaux de rente : ovins, porcins, bovins et caprins. Cette démarche d’enregistrement est aussi valable pour les petits ruminants : boucs ; bélier, chèvre, brebis, etc.
Elle implique de poser deux boucles aux oreilles des bovins dès leur naissance, d’enregistrer et de notifier à l’EdE les entrées, les sorties et les mort-nés. La pose doit être faite conformément aux recommandations indiquées dans la plaquette destinée aux éleveurs éditée par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Quant à la notification de l’enregistrement, elle peut être effectuée par le biais d’un logiciel ou d’un courrier. Sur le document Cerfa prévu à cet effet, vous devrez renseigner vos coordonnées, les informations relatives à l’entrée, la sortie ou la naissance de l’animal.
Les certifications bio et labels
Ces deux éléments attestent de la qualité de vos produits. Il existe toutefois une différence. Les certifications sont encadrées par la loi tandis que les labels ne le sont pas. Ils sont généralement délivrés par un organisme privé. Pour vos produits, privilégiez le label rouge et la certification AB. Cette dernière indique qu’ils sont issus des pratiques d’élevage soucieuses du respect de la santé des consommateurs et de l’équilibre naturel. Quant au label rouge, il atteste que votre production possède plusieurs caractéristiques qui en font un produit de qualité supérieure à la moyenne du marché.